Pour renforcer les missions et des créations d’emplois

Les missions que nous exerçons au ministère des finances sont essentielles pour le bon fonctionnement de la société, le bien être et la sécurité des citoyen·ne·s.

Pour renforcer les missions

Elles permettent entre autre de financer les services publics et l’ensemble des éléments économiques nécessaires à la collectivité. Si il en était besoin, les crises successives ont démontré une fois encore l’importance cruciale des administrations et établissements des finances.

Pourtant les missions ont été particulièrement mises à mal durant ces dernières années, le contrôle du capital et des marchandises étant de plus en plus attaqué car présenté comme une entrave à la bonne marche de l’économie. En réalité, le désengagement de l’État en matière de contrôle fait prendre des risques inacceptables aux populations et ces politiques mettent en danger les finances publiques.

Sous prétexte de gains de productivité induits par de nouvelles méthodes de travail, les gouvernements successifs n’ont eu de cesse de fragiliser nos missions, en détruisant massivement de l’emploi public à Bercy, en supprimant les structures administratives de proximité et en ne dotant pas les personnels des outils juridiques et matériels nécessaires pour exercer leur travail dans de bonnes conditions.

Les missions que nous exerçons c’est aussi ce qui donne un sens concret à notre travail, le sentiment d’être utile à l’ensemble de la société. Or le démantèlement incessant des services, les suppressions d’emplois, les externalisations et abandons de missions ont remis en cause beaucoup de certitudes quant à la perception de notre utilité publique, créant énormément de désarroi et de souffrance au travail.

C’est bien l’ambition de la CGT, redonner tout son sens à notre travail en réorientant nos missions en faveur de l’intérêt général et la protection de l’ensemble de la société. Les moyens budgétaires existent, et aux finances nous sommes bien placés pour le savoir !
60 à 80 Milliards € c’est l’estimation de la fraude fiscale
21906 postes supprimés aux finances publiques entre 2011 et 2021

La CGT propose

  • Mettre en place un plan pluriannuel ambitieux de recrutement ;
  • Redonner des moyens juridiques et de formation suffisants pour lutter contre la fraude économique, l’évasion fiscale, la fraude fiscale et sociale, les atteintes à la loyauté des transactions commerciales et aux droits des consommateurs, les trafics illicites sous toutes leurs formes...
  • Mettre fin aux divers dispositifs de certifications ou d’auto contrôle et donner l’exercice exclusif du contrôle économique à la puissance publique ;
  • Que l’ensemble du territoire soit couvert par des services organisés nationalement et implantés en proximité afin de prendre en compte les réalités géographique économiques et sociales.

Pour des créations d’emplois

En matière d’emplois, Bercy est à l’os et ne peut plus fonctionner pour réaliser correctement ses missions, au service de la population et de la société.
Comment nier pourtant son utilité ne serait-ce qu’au regard de la crise COVID ?

Malgré cela, le gouvernement poursuit le dépeçage au travers de nouvelles suppressions d’emplois.
Au cours des cinq années précédentes 10000 emplois ont été supprimés à Bercy.

Plus de 500 emplois seront supprimés chaque année sur la période 2023-2027, mais « c’est moins pire » selon le ministre de l’économie et des finances mais pour la CGT Finances « c’est encore beaucoup trop ».

Le ministère se voulant toujours exemplaire dans la bonne gestion et contribution à la maîtrise des dépenses publiques.
Mais combien de postes restent vacants chaque année alors que le gouvernement favorise, au moyen notamment de la loi portant transformation de la fonction publique, le recrutement d’agent·e·s non-titulaires ?
A contrario de cette politique capitaliste, pour la CGT Finances, des créations d’emplois sont nécessaires pour accomplir l’ensemble de nos missions qui répondent aux besoins, à la proximité et à l’égalité en territoires.

Le niveau d’emplois doit partir du travail réel.

Il ne doit donc pas être prédéterminé par une logique budgétaire et doit donc prendre en compte, notamment, les compensations liées aux mesures d’aménagement du temps de travail.

Ces emplois doivent être statutaires et non-précaires car garants du service public, des missions publiques et d’intérêt général.

Le niveau d’emploi supplémentaire devant être à minima à hauteur des vacances d’emplois existantes.

Ainsi en 2021 alors que plus de 6 600 aGENT·E·S sont PARTI·E·S à la retraite, le ministère a recruté 1 771 CONTRACTUEL·LE·S.

La CGT propose

  • De déterminer le niveau d’emplois statutaires bien qualifiés en fonction des besoins et d’engager une campagne pour la création de ces emplois pour conforter le service public économique et financier, ses missions et ses implantations.
  • Et d’imposer des plans de titularisation des contractuel·le·s afin de lutter contre la précarisation croissante dans notre champ professionnel et plus généralement dans la fonction publique.
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