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Tract thématique : Toutes les raisons d’être en grève le 27 mars "Reconnaissance des qualifications Décidément bien loin du compte !"
Décidément bien loin du compte !
Le ministre reconnaît dans ses discours que les agents de la future DGFIP devront accomplir plus d’effort, acquérir plus de technicité pour accomplir leurs nouvelles missions.
Il en fait le constat mais n’apporte pas les réponses attendues par les personnels sur cette question.
Les aspirations à un meilleur déroulement de carrières sont largement légitimées par l’évolution des missions. Il suffit de comparer les tâches
effectuées par les agents à celles qu’ils effectuaient il y a quelques années.
La complexité de la législation, l’introduction massive des nouvelles technologies, les réformes successives sont autant de facteurs qui devraient se traduire par une reconnaissance des personnels tant l’évolution est patente.
Sur cette base, la CGT a porté auprès du ministre les revendications des personnels et leur déclinaison en matière de reconnaissance des qualifications.
La Cgt revendique une amélioration importante des déroulements de carrière
Dans un premier temps, par le passage de tous les agents remplissant les conditions statutaires au grade supérieur pour les catégories B et C ;
Dans un second temps, par une révision des grilles indiciaires qui permet une carrière linéaire pour les agents B et C, et une revalorisation indiciaire significative de la carrière des inspecteurs.
Un véritable plan de transformations d’emploi
Un état des lieux des qualifications réellement exercées par les agents afin de définir le nombre d’emplois C, B, A et A+, nécessaire à l’exercice de toutes nos missions.
Un plan pluriannuel de transformations d’emploi, de façon à repositionner au juste niveau de grade les agents de la DGFIP ;
La mise en place d’un examen professionnel en remplacement de la liste d’aptitude et le maintien des concours internes.
Dans sa réponse, le ministre est loin du compte. Alors que de nombreux agents partiront dans les prochaines années à la retraite et que les possibilités de promotion seront plus importantes, le ministre – même s’il majore les taux de promotion actuels – laisse des milliers d’agents de côté côté et ne répond pas à la problématique particulière des fins de carrière.
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