CNAS du 23 juin 2005 : projet de circulaire relatif aux mission de service social

Au MINEFI, les missions du service social sont définies par des circulaires qui évoluent en fonction des problèmes rencontrés par les personnels, dans le cadre de leur vie personnelle comme dans celui de leur vie professionnelle. Cette nouvelle circulaire, élaborée conjointement avec la Sous Direction, des assistants de service social, des conseillers techniques régionaux et nationaux propose de traduire dans les textes l’orientation vers la vie professionnelle, sans pour autant délaisser les autres aspects de la vie, l’agent devant rester au centre des préoccupations du service social.

Lors de la première présentation du projet de circulaire, il était fait référence à plusieurs reprises à un pôle social, pôle social qui à l’époque avait fait l’objet de vives réactions de rejet de la part des personnels médicaux-sociaux ainsi que des organisations syndicales.

Le document présenté au groupe de travail les ayant supprimé, la CGT s’est satisfait de ce retrait.

Cependant, nous avons tenu à faire savoir que certaines Directions du Ministère persistaient dans la mise en place de cellules de substitution à ces pôles, appelées cellules d’aides et de soutien ou cellules de veille des risques sociaux.

La CGT a donc demandé à la Sous Direction d’intervenir auprès des personnels médicaux sociaux, qui relèvent de son autorité, leur demandant de s’opposer à toute directive tentant de les y intégrer. Le Sous Directeur s’est engagé à rappeler la prudence dans ce domaine aux Directions. Nous estimons que l’évolution des missions de service social de l’aide à la vie personnelle, action première et classique vers des actions de prévention des risques sociaux est le résultat de la dégradation des conditions de travail et de la multiplication des plans sociaux qui se mettent en place au niveau du MINEFI (CCV, Redevance, agents BERKANI).

Si nous ne pouvons que condamner les causes, il est de fait que nous constatons les effets sur les personnels. Nous estimons qu’il est de la responsabilité de l’employeur de contribuer au soutien des agents qui rencontrent des difficultés tant dans leur vie personnelle que professionnelle, favorisant un risque de déséquilibres psychologiques et économiques.

L’assistant de service social n’est pas là faire passer les réformes, il ne doit pas être partie prenante des politiques de gestion des ressources humaines, mais il doit accompagner les agents.

Cela suppose aussi qu’il soit informé pour ne pas tomber des nues.

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