Rentrée à la Monnaie de Paris
Quand on a une inflation alimentaire de 15 % ou une rentrée des classes qui coûte 10 % de plus, cela représente une semaine de courses de produits de première nécessité. Les classes intermédiaires c’est-à-dire nous, vont encore de plein fouet assumer cette charge non compensée par les salaires.
L’UGICT-CGT assume pleinement l’accord signé favorable aux bas salaires de l’entreprise durant la NAO, mais l’UGICT n’est pas dupe, cadres, agents de maitrise nos salaires ont été peu augmentés surtout après l’absence d’enveloppe individuelle et de montant à la hauteur de nos engagements.
Les négociations d’entreprise à la Monnaie de Paris qui vont se tenir dans les prochaines semaines, notamment en matière de condition d’emploi, perspectives professionnelles (GEPP anciennement GPEC), et salaires seront capitales pour créer et renforcer les droits sociaux à la Monnaie de Paris et garantir nos libertés d’actions.
Les cadres et agents de maitrise auront des conditions d’emplois et un salaire digne en accord avec leurs responsabilités à faire valoir et à défendre.
Faire réussir nos catégories socioprofessionnelles à la Monnaie de Paris et non promouvoir une « élite » cela est le combat permanent de l’UGICT-CGT.
Ses valeurs se traduisent par des propositions factuelles qui sont aujourd’hui en négociations.
- Fixer la valeur du travail qualifié à l’embauche (barème de 2 fois le Smic au niveau licence LMD/licence professionnelle (Bac + 3) ; 2,5 fois le Smic au niveau master (Bac + 5) ; 3 fois le Smic au niveau doctorat (Bac + 8).
- Etablir une grille salariale digne d’une entreprise de notre taille, s’inspirant de la convention collective de la métallurgie.
- Plan de carrière personnalisé (sénior.e.s, monoparentalité, personnel en situation d’handicap et salarié.e.s aidants).
- Pouvoir accéder à la semaine de 4 jours pour maximiser le temps en entreprise et être partie prenante sur la thématique énergétique en secteur professionnel.