Une instrumentalisation et des reculs inacceptables

Dans le contexte actuel de réduction des dépenses publiques, de la réforme de l’État, de la politique de déconcentration, de la loi organique, le secteur de l’action sociale se situe à un moment clef.

Le ministre de la fonction publique n’a pas caché sa volonté de la réduire aux seuls besoins de l’employeur et d’en faire un élément à part entière de sa politique de gestion des ressources humaines : l’évolution des modes de consommation faisant apparaître des demandes individuelles, l’arrivée de nouveaux fonctionnaires dans les prochaines années conjuguées à la mise en place de la RTT sont prétexte à faire de l’action sociale un « argument de vente » des emplois publics.

S’il est indéniable que l’attractivité de la fonction publiques dépendra du cadre solidaire de son action sociale, comme de ses salaires et de ses carrières, pour la CGT, moderniser l’action sociale c’est en faire un facteur de développement des personnels, dans leur vie professionnelle et extra professionnelle :

  • Par un accompagnement social de la vie professionnelle ;
  • par un soutien social à une aide à la famille ;
  • par un développement des offres de vacances et loisirs et de l’accès à la culture et aux sports.

Le Conseil national d’action sociale prospectif a été l’occasion pour l’administration de l’affirmer clairement, l’action sociale se limite à financer des prestations dont elle a besoin pour satisfaire sa politique d’objectifs et de résultats, de mobilité forcée que le MINEFI entend privilégier.

C’est donc le secteur du logement qui serait une priorité au détriment des vacances loisirs, secteur à sacrifier dans une logique de budget contraint.

La CGT ne peut admettre cette soumission aux seuls besoins de l’état employeur et en aucun cas l’action sociale ne peut être un instrument de la politique de l’emploi dans la fonction publique.

Tout au contraire, elle doit s’adapter aux besoins des personnels. Une véritable modernisation doit certes correspondre aux aspirations des générations futures, mais aussi à celles existantes : actifs, retraités, titulaires, non titulaires, sur tout le territoire, sans cloisonnement dans la réponse aux besoins.

L’action sociale doit concourir à une qualité de vie des agents du Ministère. Il y a urgence à réagir face à ces orientations dans tous les services du MINEFI.

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