En 1993, notre camarade, André Narritsens [1] secrétaire national du SNADGI-CGT à l’époque, publiait « Le syndicalisme des Indirectes (1830-1939) ».

Cet ouvrage retraçait l’environnement de la naissance de la première association professionnelle des agents des Indirects puis du syndicat et exposait l’action syndicale conduite jusqu’à la veille de la deuxième guerre mondiale.

Un deuxième volume est aujourd’hui rédigé qui couvre la période 1940 – 1968.

1968 est l’année de dissolution du SNACI (Syndicat National des Agents des Contributions Indirectes) et de la création du SNADGI-CGT.
Autrement dit, la période historique étudiée couvre celle de la formation de la Direction Générale des Impôts et des évolutions du syndicalisme.

L’ouvrage, après avoir exposé la situation rencontrée au cours de l’Occupation, étudie la reconstitution du syndicat, les luttes et les conquêtes de l’après guerre, la stratégie d’action syndicale conduite, deux décennies durant, pour que la fusion de Régies financières (Directes, Indirectes, Enregistrement) et du Cadastre débouche sur des avancées pour tous les personnels.

L’ouvrage accorde une grande place au syndicalisme développée aux Indirectes, étudie ses originalités au sein de la CGT, aborde les questions complexes et largement méconnue de la vie syndicale au cours de la période (affaire hongroise, guerre d’Algérie, poujadisme).
Il traite longuement des efforts accomplis pour parvenir à l’unité d’action et à l’unité organique. Il accorde attention aux questions mutualistes (Caisse de secours).

Au total, est dressé un tableau très complet de l’action syndicale durant les deux décennies qui précèdent la création du SNADGI-CGT.

A ce titre l’ouvrage entend contribuer à la formation de la mémoire d’une histoire dont les nouvelles générations sont héritières.