Budget, déficit budgétaire et classes populaires : la CNL voit rouge :

Devant la décision du gouvernement de diminuer de 5€ par mois les allocations logement, les associations de locataires se mobilisent.
Pour la Confédération Nationale du Logement (CNL) la mesure ne passe pas et elle appelle à la mobilisation.

Le gouvernement semble faire sienne la déclaration de Coluche :
"Il faut prendre l’argent là où il est : chez les pauvres, ils n’en ont pas beaucoup, mais ce sont les plus nombreux".

Ce matin, vendredi 28 juillet, Eddie Jacquemart, président de la Confédération Nationale du Logement était l’invité du journal de France Culture.

Selon la CNL, ces « économies budgétaires » ne semblaient pas être la priorité de l’Etat quand le gouvernement décidait d’accorder une remise de plus de 500 000 euros pour chacun des 3 400 plus gros contributeurs à l’ISF, diminuant ainsi les recettes de l’Etat de 1,7 milliard.
La CNL sonne l’alarme contre le début d’une série de mesures anti-pauvres : « Le gouvernement semble plus à l’aise avec l’idée de pénaliser près de 6,5 millions de ménages français en baissant l’APL qu’avec celle de froisser quelques 3 400 ultras riches en augmentant l’ISF ».
Et la CNL de rappeler que l’APL profite aujourd’hui à 6,5 millions de foyers dont 800 000 étudiants. Et pour la catégorie étudiante, une baisse, même de 5 euros par mois, n’est jamais sans conséquence. Aujourd’hui, en France, plus d’un allocataire sur deux vit en dessous du seuil de pauvreté.

Faire payer les pauvres et ne surtout pas contrarier les plus riches, le gouvernement Macron n’a décidément rien de novateur !

Justifiée comme une nécessité pour la réalisation d’économies budgétaires, cette mesure anti-pauvres marque surtout la 1ère attaque franche du nouveau gouvernement envers les classes sociales les plus modestes.

lien vers la CNL :http://www.lacnl.com

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