Ce que nous voulons !

Le rejet, sans équivoque, du traité constitutionnel européen, lors du référendum du 29 mai dernier, fait déjà l’objet de multiples tentatives volontairement erronées du point de vue de son interprétation.

Pour la fédération des finances CGT, ce vote, loin de constituer une attitude de repli, est un véritable point d’appui pour poursuivre le débat et les processus d’action, au niveau européen, sur toute une série de propositions alternatives au service de la construction d’un autre projet européen.

Rappelons ici que, dans cette perspective, la Fédération des Finances CGT et ses syndicats formulent notamment des propositions pour des politiques monétaires, budgétaires et fiscales au service du plein emploi et du développement économique, des politiques assurant la protection économique des consommateurs, la production de statistiques économiques et sociales de qualité, des politiques et des services publics assurant le lien et la cohésion sociale.

Par ce vote, les électeurs ont aussi massivement rejeté les politiques libérales mises en oeuvre par le Gouvernement, sa majorité parlementaire et le Medef qui génèrent un chômage massif, des inégalités et des exclusions sociales insupportables, une moindre protection sociale, une baisse du pouvoir d’achat, la casse des 35 heures, des droits et garanties collectives figurant dans le code du travail et les statuts particuliers.

Les salariés exigent aujourd’hui, dans la rue comme dans les urnes, un changement de cap extrêmement significatif dans les orientations économiques et sociales. De ce point de vue, si les orientations défendues ces dernières heures par la présidence de l’UMP se trouvent choisies pour incarner le changement, nous nous préparons des jours de tension importante.

Comme le propose la Confédération Générale du Travail, la Fédération des Finances CGT exige l’ouverture rapide d’une grande négociation sociale, avant que ne soient arrêtés les principaux choix budgétaires et de politique économique pour 2006.

Les personnels du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme ceux des établissements financiers du secteur semi-public, dans l’action depuis plusieurs mois, exigent que leurs revendications soient prises en compte.

Il s’agit d’assurer l’avenir des missions publiques et d’intérêt général comme celui des personnels quelques soient leurs statuts. A Bercy, le silence assourdissant des Ministres sur les contenus des lettres plafonds budgétaires et des contrats d’objectifs et de moyens, l’annonce de 2 100 suppressions d’emplois au moins au MINEFI, au titre du PLF 2006, est pour le moins significatif des volontés ministérielles d’aller encore plus loin dans la mise en oeuvre de politiques régressives.

Pour la Fédération des Finances CGT et ses syndicats, une nouvelle intervention déterminée et unitaire des personnels s’impose pour contraindre les Ministres à opérer d’autres choix ! C’est pourquoi, elle met en débat la nécessaire construction d’une nouvelle journée d’action ministérielle de grève au MINEFI au cours de ce mois de juin 2005.

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