Ce 8 mars, rappellent ces organisations, n’est ni une « fête des femmes », ni « une journée de la femme » dont on pourrait s’exonérer d’une intention quelconque, mais une journée internationale de convergence de toutes les luttes, celles des femmes d’ici, comme d’ailleurs.

Aux idées rétrogrades qui progressent, il faut opposer une « volonté politique de tous les instants », sans faille ni temps morts. Car il s’agit bien là d’une question de justice sociale, de démocratie, alors que perdurent inégalités salariales, précarité, pauvreté, que les stéréotypes de genre sont toujours très (fortement) présents, qu’on assiste encore trop souvent, dans un silence complice à nombre de violences sexistes et sexuelles.

Alors ce 8 mars, à 15 heures 40, les femmes s’arrêteront de travailler puisque, selon les données de la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche des Etudes et des Statistiques), les femmes, dont le salaire annuel est en moyenne inférieur de 26% à celui des hommes, « offrent » leur travail bénévolement.

Et le 8 mars sera aussi le moment de porter le « ruban blanc », symbole de l’engagement contre les violences faites aux filles et aux femmes dans le monde.