Grève à la monnaie de Paris
Y aura-t-il des médailles pour les JO ?
Après des propositions inacceptables dans le cadre des NAO, la grève est reconduite à la Monnaie de Paris.
L’accord de NAO 2024 présenté par la direction ne passe pas à la Monnaie de Paris !
L’action syndicale des CGT du site parisien a tenu bon « CGT-PARIS et UGICT-CGT » pas de signature pas d’accord majoritaire et nous demandons une nouvelle proposition.
Pourtant la stratégie de la direction était bien travaillée avec un adage bien connu :
« Diviser pour mieux régner »
Diviser les différents statuts pour « casser la dynamique solidaire et sociale ».
Diviser nos catégories socio-professionnelles en leur demandant un effort pour les petits salaires sachant que certains de nos cadres et agents de maitrise sont rattrapés par les minima de branche !
L’UGICT-CGT note que des tractations hors NAO se sont tenues sur des conditions de rémunérations « primes sur certains secteurs et site d’emploi ».
La reprise du chantier FSPOEIE pose question sur l’absence de transparence de la direction des ressources humaines.
Pourtant des questions sont bien présentes comme le montant de l’enveloppe, l’impact financier pour le collectif, ainsi que la projection dans l’application.
L’UGICT-CGT n’a pas été conviée aux réunions sur la reprise du chantier FSPOEIE pourtant on nous demande de signer un accord.
Cette année 2024 nos catégories socio-professionnelles n’ont pas encore été augmentées à la hauteur de leur travail.
En un an, les cadres et professions intermédiaires ont perdu 3,6 et 3,7 % de pouvoir d’achat au niveau national et encore plus à la Monnaie de Paris.
Sur deux ans les postes Energie et Alimentation ont pris respectivement 30% et 19 %.
Pour maintenir le pouvoir d’achat des bas salaires face à l’inflation, les cadres et ETAM ont solidairement été laissés de côté en 2023, quasiment pas d’augmentation individuelle.
Et pourtant :
Extrait de la communication du 22 janviers 2024 de la direction.
« Des résultats financiers qui s’annoncent positifs, le chiffre d’affaires 2023 sera supérieur à 160 M€, ce qui fera de l’année 2023 une année record …. »
Les salariés de la Monnaie de Paris sont saturés des discours d’autosatisfactions et sans lendemain de la direction générale.
L’UGICT-CGT salue et souligne le travail impliqué des salariées malgré les errances du plan stratégique avec un impact majeur « on fait, on défait puis on refait » en atelier de production dans d’autres secteurs les budgets sont tellement serrés qu’il devient difficile d’assurer ses missions et sans parler des projets reportés ou tout simplement annulés et pendant ce temps-là le client attend.
Nous ne sommes pas sûr de simple « erreurs » de fabrication, ni sur un marché du travail compliqué mais bien une résultante d’une conduite stratégique ayant une lecture à court terme.
L’UGICT-CGT demande à la gouvernance et au PDG Marc SCHWARTZ du pragmatisme et de l’engagement c’est tellement d’actualité.
Pour le pragmatisme :
En 2023 + 2 % pour les Cadres (ridicule par rapport à l’inflation !)
En 2023 + 3.3 % pour les ETAM (non acceptable par rapport à l’inflation !)
En 2024 + 1,2% pour les cadres (chiffres à consolider après le retour des AI)
En 2024 + 3% pour les ETAM (chiffres à consolider après le retour des AI)
Pour l’engagement :
L’UGICT-CGT demande une transparence des coûts des cabinets conseils et un « RETEX » sur les non-conformités de production et des frais de trajets et de séjours pour les salariés en fonctions sur les deux sites ( PARIS-PESSAC).
L’UGICT-CGT demande une application du contrat social : les familles monoparentales qui représentent une famille sur quatre et sont dirigées, dans près de neuf cas sur dix, par une femme.
Concernant le travail des séniors, c’est une politique gouvernementale que les salariés de plus de 55 ans puissent travailler 80 % de leur temps, en étant payés à 90 % et en cotisant à 100 % pour la retraite et non une proposition de la direction des ressources humaines.
II reste à définir l’âge minimum sujet abordé par l’UGICT, nous n’avons pas eu de réponses à notre proposition qui est de 54 ans et pourquoi attendre, que certains salariés partent à la retraite !
Une mobilisation est en cours à la Monnaie de Paris par nos collègues du site parisien CGT-PARIS.
L’UGICT-CGT soutient pleinement le mouvement et souligne l’engagement.
La NAO 2024 n’est pas au rendez-vous et les conditions d’emploi sont dégradés.
Sans rentrer dans des polémiques inutiles, les salariés ont encore entendu des propos méprisants tenus par un responsable sur le site de Paris.
« 3 jours de grève, ils ne vont plus avoir d’argent et ça va être terminé ! »
Par cette provocation supplémentaire, les syndicats CGT et UGICT-CGT du site parisien proposent de continuer la caisse de solidarité afin de soutenir la lutte.
Cette caisse de grève solidaire fera l’actualité au sein des instances CGT et elle commence à 161€.
une caisse de grève numérique
Pour rappel l’année dernière l’UGICT-CGT avait collecté plus de 2000€ contre la réforme des retraites.
L’UGICT-CGT dépose un temps de grève pour vendredi 22 mars 2024 pouvant aller d’une heure à vingt-quatre heures pour la période et cela sur le site de Paris.
