Histoire à dormir debout

Il était une fois un pays chaleureux, où il faisait bon vivre, en confiance, dans le respect des uns et des autres. Tout y était fait pour que le peuple y soit heureux dans un environnement économiquement et écologiquement viable, stable et équilibré.

Pour réussir dans cette entreprise, il y a longtemps, Keynes et ses acolytes avaient été appelés à la rescousse : libre-échange, un peu et contrôle-régulation par l’État.

Afin de rendre sa population la plus heureuse et libre possible, ce pays comprit très vite que la démocratie était essentielle et qu’elle ne devait pas être entachée ou bridée par des lobbies ou par l’argent.

Dans leur grande sagesse ses dirigeants crurent ne leur donner que peu de pouvoir. Ce qui leur permit de limiter la crise qui en 2008 sévissait partout, et continuer ainsi, pensaient-ils leur petit bout de chemin.

Enfin, particulièrement confiants dans le peuple, auquel ils appartenaient et qu’ils considéraient comme fait d’êtres bien-pensants, d’une intelligence extrême et d’un esprit constructif, ils misèrent tout sur la confiance : confiance aux autres, à l’étranger, à toutes les initiatives, publiques ou privées. Et, ils savaient que jamais personne dans ce beau pays n’aurait idée de dénigrer le travail d’autrui ou de le déconsidérer, puisque tout le monde faisait son maximum pour le bien de tous !

Ce pays comprit donc très vite que son administration et ses entreprises devaient être à la pointe du progrès et favoriser les missions de services publics, essentielles à sa bonne marche.

Ainsi, ces missions ne furent jamais « vendues » au plus offrant, puisque le plus important, l’unique but poursuivi était le bien-être social, économique de tous.

Chez nous, un jour peut-être nos « élites » comprendront que les missions de service public sont également essentielles à la vie et qu’elles ne peuvent être assurées que par des personnes (fonctionnaires) qui n’ont pour seul et unique but que de les mener à bien pour le bien-être de tous.

Et que se débarrasser, supprimer ou vendre ces services aura un prix et un coût énorme pour les citoyens. Et que la vie n’ayant pas de prix, elle ne peut pas s’acheter. Écoute, confiance, bien-être et liberté, est ce que ça parle encore ?... Foules sentimentales !

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