Les missions de la CCRF

La DGCCRF assure la défense de l’ordre public économique et la protection économique de nos concitoyens dans tous les actes de la vie économique. Elle contrôle la sécurité des produits, la loyauté des transactions, vérifie le respect des règles garantissant l’équilibre entre les acteurs et possède des compétences en matière d’hygiène tant des établissements que des denrées. Par son action, tant répressive qu’administrative, elle contribue à la défense des intérêts économiques de tout un chacun mais également à la tranquillisation des filières et par conséquent à la défense de nos emplois. Ces missions, qui de plus en plus sont pénétrées par les obligations européennes de la France, sont essentielles et forment l’un des derniers garde fous contre les excès du marché.

La CCRF en danger

Les réformes destructrices menées par les gouvernements Sarkozy et procédant du diptyque RGPP/RéATE ont gravement mis à mal la structure de la DGCCRF. Les échelons départementaux sont déconnectés de l’autorité de l’Administration centrale au profit d’un pilotage local interministériel placé sous l’autorité des préfets. Cette déstructuration, menée avec une approche uniquement budgétaire, devait favoriser les synergies dans les missions, notamment avec les autres services victimes de ces réformes (services vétérinaires, jeunesse et sport, inspection du travail).
Le tout est aggravé par une absurde césure entre régions et départements. Elle s’est en réalité montrée stérile du point de vue des synergies et a détruit la cohésion de la maison tout en pénalisant ses expertises. Pour finir, le réseau de laboratoires, géré lui aussi de façon purement comptable, a vu son organisation et sa valeur ajoutée, inestimable, gravement pénalisée.

Le service traverse donc la plus grave crise de son histoire, crise de confiance, de perspectives, de résultats, accompagnée d’une spectaculaire dégradation du climat de travail.

Le sens du vote CGT

L’actuelle législature tarde à corriger les excès de la précédente. L’approche comptable et ses ravages se retrouvent aujourd’hui dans la ATE puis dans la MAP. Les quelques inflexions consenties sont insuffisantes. Voter CGT aux finances, c’est permettre de concrétiser la mobilisation continue des personnels depuis sept ans, en donnant à leurs représentants la force d’imposer les changements qui s’imposent. C’est possible, et c’est possible rapidement en fédérant les énergies. Cela commence par les directions de Bercy.