Mardi 23 février, une manifestation des agriculteurs contre la politique gouvernementale jugée responsable de leurs difficultés a pris pour exutoire un certain nombre de bâtiments publics à Tarbes (Hautes Pyrénées).
Dernier sur la liste de leur colère, le Centre des Finances Publiques a été particulièrement touché.

Blocage des entrées et sorties par des matériaux divers, barrières écrasées, clôtures arrachées épandage de fumier et lisier sur la façade et l’entrée de l’immeuble en ont été les signes les plus visibles.

Alors que la surprise ne peut pas être évoquée, (l’immeuble a été « visité » après la préfecture, le conseil départemental, la cité administrative.... ), aucune protection préventive des bâtiments n’a été engagée.

Les dégâts sont importants, le traumatisme grave chez des agents qui subissent eux aussi les effets des politiques gouvernementales régressives.

Le syndicat CGT Finances publiques des Hautes Pyrénées, avec l’ensemble des organisations syndicales a demandé au directeur qu’un dépôt de plainte soit déposé.

Le CHS CT a par ailleurs dès aujourd’hui exercé son droit d’alerte, relevant l’inertie des pouvoirs publics en matière de protection des bâtiments et des personnels.

Sur place, les personnels ne peuvent s’empêcher de faire le parallèle entre la violence faite aux salariés, la célérité des forces de l’ordre dans certaines occasions et leur « tolérance » dans d’autres.

La protection des agents et des bâtiments publics ne saurait être abandonnée à une sorte de « folklore » quasi systématiquement impuni !

Notre site se fera l’écho des suites de cette affaire. La fédération témoigne de tout son soutien aux agents touchés et exige avec la plus grande fermeté que les employeurs garantissent la sécurité des personnels, fussent-ils agents publics (!!!).