• Accueil
  • Actu
  • Répression syndicale ou progrès social ?

Répression syndicale ou progrès social ?

Ce mercredi 2 décembre, après les mobilisations du 23 septembre, est une nouvelle journée de luttes pour les libertés syndicales.

Le prochain passage au tribunal de Bobigny de cinq travailleurs et travailleuses d’Air France, les affaires judiciaires de Roanne, des « 5 d’EDF-GDF », l’inspectrice du travail à Annecy poursuivie par Tefal, 24 mois de prison requis (dont 12 fermes !) contre 8 « ex-Goodyear » en Picardie, les attaques contre les Bourses du travail (Blanc-Mesnil, Chartres, Le Havre, Villefranche-sur-Saône...) montrent qu’il y une remise en cause du droit pour les travailleurs de s’organiser et d’agir pour défendre leurs intérêts.

Les sanctions en droit pénal, qui pèsent contre les militants syndicaux, traités comme des « voyous » par le patronat et certains procureurs, sont inadmissibles et n’ont rien à voir avec la réalité du fait syndical !

Aux Finances, la remise en cause du fait syndical est aussi une réalité quotidienne insidieuse : difficultés à pouvoir exercer son mandat, et son rôle de militant (tractage, affichage...) mais aussi empêchement pour les collègues, syndiqués ou non, de participer aux réunions.

Le prétexte est souvent le même : le temps pris pour défendre nos droits et garantis ne doit pas être une priorité, il n’y a pas assez d’agents dans les services ! Oui, il manque des bras pour assurer nos missions ! Nous le martelons en permanence. La seule réponse des directions est qu’on peut travailler autrement... et surtout ne pas trop revendiquer...

Plus que jamais, nous nous devons d’être vigilant, et de ne rien céder sur nos moyens d’actions. La lutte contre la criminalisation de l’action syndicale, s’inscrit dans la démarche générale de la CGT de lutte contre toutes les formes de discrimination. Les libertés syndicales ne sont pas négociables ! Il n’y pas de progrès social sans combat syndical ! Pas de justice sans progrès social, et pas de paix sans justice.

Pour la CGT il est est urgent de faire respecter les libertés syndicales :

  • inscrire dans le code du travail et dans le code pénal de nouveaux articles de loi renforçant la protection des syndiqués, du syndicat et des militants dans l’exercice de leur mandat ;
  • renforcer les droits d’intervention des salariés dans la gestion des entreprises via leur Instances représentative du personnel ;
  • voter la Loi d’amnistie pour les militantes et les militants syndicalistes et associatifs ;
  • cesser les poursuites judiciaires engagées par le patronat et l’État ;
  • renforcer la protection des militants en modifiant le code pénal ;
  • assurer le respect des libertés syndicales en garantissant l’application du Droit et en sanctionnant celles et ceux qui bafouent la Loi ;
  • héberger gratuitement les syndicats dans les communes... ;
  • Les libertés syndicales ne sont pas négociables, elles sont déterminantes pour l’obtention de nouvelles conquêtes sociales. Les heures sombres que nous traversons ne doivent pas nous faire renoncer au combat pour la justice sociale, bien au contraire.

Ainsi, le Gouvernement prend prétexte de l’état d’urgence pour interdire les manifestations de défenses des intérêts des travailleurs. Alors que dans le même temps, il poursuit sa politique de destruction de nos droits sociaux et des services publics. Nous ne pouvons l’accepter !

TOUTES ET TOUS MOBILISÉS LE 2 DÉCEMBRE

A consulter également :
 Non à la répression et aux sanction. Oui à l’efficacité économique et sociale !
 Pas de conquêtes sociales sans libertés syndicales ! (Dossier sur www.cgt.fr)

Documents à télécharger

Nous contacter

Fédération des Finances CGT
263 rue de Paris - Case 540
93514 Montreuil cedex
Tel : 01 55 82 76 66
contact@cgtfinances.fr
https://www.high-endrolex.com/11