Retour sur le 51e Congrès de la CGT : ressenti de primo-participants
Le 51e congrès de la CGT s’est déroulé, à Marseille, courant avril. Nous en avons profité pour poser quelques questions à Natacha Duffuler (CGT douanes) et Franck Simonazzi (CGT Agence française de développement) qui faisaient partie des 14 délégués des syndicats de la fédération a participer à leur premier congrès confédéral, sur 23 au total.
C’était ton premier congrès confédéral, quelles sont tes premières impressions ?
Natacha > J’ai été impressionnée par l’organisation de ce Congrès rassemblant plus de 1000 congressistes venus de toute la France. J’ai particulièrement apprécié les échanges venant des plus jeunes d’entre nous qui proposent une vision renouvelée de nos revendications tout en restant extrêmement attachés à nos valeurs syndicales.
Franck > C’est une bonne chose que des syndicats de petite et moyenne taille soient présents à ce congrès. Celui-ci a été ponctué par des rencontres variées et enrichissantes. Lors de ces cinq jours, j’ai été ravi d’échanger avec les camarades de la fédérations des Finances mais aussi d’autres fédérations.
Quels ont été pour toi les moments forts de ce congrès ?
Natacha > Je pense immédiatement au témoignage d’une travailleuse de la nouvelle Scop des « Fralibs ». Ceux-ci ont repris leur usine de thé menacée de fermeture par Unilever. Son témoignage montrait qu’elle s’était émancipée en tant que femme et citoyenne en gagnant leur combat pour conserver leur travail.
Franck > J’ai particulièrement apprécié la sincérité des témoignages des camarades, les différentes interventions ainsi que les reportages présentés.