Nous étions près de 400 hier, en musique, sous le soleil et le rouge dominant, tous réunis sur le parvis du TGI de Bobigny pour soutenir les 15 camarades d’Air France qui comparaissaient dans l’affaire de la "chemise arrachée".

L’audience s’est ouverte dans une ambiance électrique, le Président menaçant à plusieurs reprises de faire évacuer la salle comble. Sans surprise, la demande de report déposée par la défense a été rejetée. Si la justice française a l’habitude d’être montrée du doigt pour sa lenteur, il n’en est rien lorsqu’il s’agit de syndicalistes et de salariés...

Pendant que nos camarades se succédaient à la barre, les soutiens, nombreux défilaient sur la scène installée devant le Tribunal : élus, représentants syndicaux, partis politiques, artistes, tous étaient venus dénoncer la criminalisation de l’action syndicale. On a pu voir l’intersyndicale de Roissy (CGT, FO, Solidaire), PIerre Laurent, Nathalie Arthaud, Philippe Poutou, le Maire de Grigny, Mickaël Wamen, et bien d’autres encore.