Traitement de l’expression des salarié-e-s : conflits sociaux, information et médias,

La période à venir s’annonce particulièrement délicate pour le monde du travail qui risque d’être durement impacté et frappé par les projets de réforme annoncés tant ils s’avèrent dangereux dans leurs buts, leur essence même pour la qualité de vie des salariés, femmes et hommes, au travail, retraité-e-s ou sans emploi.
Les attaques, on le sait, vont venir de toute part, y compris de la manière dont le traitement médiatique va majoritairement « couvrir » l’évolution de ces réformes, comme celles de la SNCF ou de la fonction publique.

Les « hostilités » ont commencé, très vite, sur le média le plus en pointe sur le sujet : les chaines de TV, particulièrement celles d’info en continue, à grand coup de débats, éditorialistes, spécialistes et autres consultants.
Le site de l’association Acrimed (observatoire des médias), prévient déjà : « L’accueil réservé à la parole des syndicalistes sur les plateaux médiatiques confirme le diagnostic que l’association posait au moment des mobilisations contre la Loi Travail : au cours de ces « débats », qui s’avèrent de véritables « tribunaux médiatiques », chroniqueurs et animateurs sont « durs avec les faibles, et faibles avec les puissants ».
Pour l’association, l’impression qui domine est bien celle que « dézinguer un syndicaliste est devenu un véritable jeu médiatique »

Ainsi, au cours d’un débat sur le projet de réforme de la SNCF sur la chaine Cnews, le syndicaliste invité, entouré de 5 « spécialistes » et d’un présentateur, sur quelques 24 minutes d’émission, s’est exprimé 8 minutes (c’était le seul « invité ») mais a été interrompu ou coupé 66 fois, une toutes les 7 secondes......totalement isolé au milieu de ces professionnels de « l’information ».

Et, dans les réformes programmées par le gouvernement, l’enjeux est d’une telle dimension qu’on peut déjà pronostiquer que la meute va se déchainer, et que l’information sera à rechercher ailleurs......

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