Tract UGICT Budget 2026

La politique menée depuis 2017 a créé un système où les plus fortuné·es s’enrichissent au détriment de l’intérêt général.
À l’heure où le gouvernement Lecornu 2 et les parlementaires travaillent sur le budget, il est temps d’imposer la justice sociale et fiscale.

L’évasion et la fraude fiscale estimée entre 80 et 120 milliards d’euros par an, (source : Assemblée nationale). Une somme colossale qui pourrait financer l’hôpital, l’environnement ou l’éducation !

Les plus hauts revenus du capital sont favorisés par les politiques néolibérales qui organisent la diminution des impôts sur les riches et sur les sociétés (suppression de l’ISF, mise en place de la Flat Tax…) et déréglementent les marchés financiers (jusqu’à la création de paradis fiscaux).
Résultat : la majorité des travailleurs, et en particulier les classes moyennes et supérieures salariées, subissent un déclassement financier et social.

Les cadres et professions intermédiaires pénalisés par cette politique injuste :
la principale conséquence de l’austérité salariale et de l’inflation est la perte de pouvoir d’achat pour les ingés, cadres, techs qui frappe plus durement les salaires au-delà du SMIC jusqu’à -1,2% en 2022 (Source : INSEE 2022).
En 2023, dans le secteur privé, le salaire net moyen en euros constants a baissé de 2,9% pour les cadres et de 1,4% pour les professions intermédiaires.

Qui sont les plus fortuné·es ?
L’Observatoire des inégalités fixe le seuil de richesse au double du niveau de vie médian soit 3 860 euros par mois pour une personne seule en 2021, après impôts.
Les « ultra-riches », dans le top du 0,01 % (une personne sur 10 000), avec au minimum 70 879 euros de revenus par mois, après impôts et pour une personne seule.
 Le recul du financement de la protection sociale. Largement attachée à la cotisation sociale et donc aux salaires, le financement de notre modèle de protection sociale se trouve remis en cause par l’organisation du manque de ressources entre modération salariale, augmentation des besoins sociaux et exonérations de cotisations patronales.

 Le tassement des salaires : les revenus des professions intermédiaires et des cadres débutants « se smicardisent » annulant l’effet de la qualification et de l’expérience professionnelle à cause du blocage des grilles salariales et du gel de la valeur du point d’indice dans le public, conjugués à la hausse mécanique du Smic. Ce qui constitue en plus un plafond pour la progression des salaires des ouvrier.ères et employé.es.

Lire la suite dans le tract ci-jont

tract UGICT Budget 2026
Documents à télécharger

Nous contacter

Fédération des Finances CGT
263 rue de Paris - Case 540
93514 Montreuil cedex
Tel : 01 55 82 76 66
contact@cgtfinances.fr