Des solutions existent, il faut...

 S’attaquer sans concession à la fraude fiscale qui représente selon nos estimations près de 80 milliards de pertes pour l’État chaque année. Pour ce faire il convient de redonner les moyens humains et législatifs suffisants aux services de contrôle afin de pouvoir lutter efficacement contre les fraudeurs.
Recettes attendues 8 milliards d’euros par an

 Harmoniser la fiscalité entre les pays et éradiquer les paradis fiscaux
 Réduire drastiquement les niches fiscales et les circonscrire à celles réellement utiles socialement ou économiquement.
Recettes attendues 50 milliards d’euros par an

 Augmenter largement l’incidence de l’impôt sur le revenu et ajouter des tranches d’imposition.
Recettes attendues 18 milliards d’euros par an

 Baisser les taxes indirectes et proportionnelles comme la TVA, le taux normal de la TVA serait ramené de 20 à 15 % et la TVA pourrait être supprimée sur les produits de première nécessité.
Dépenses attendues 35 milliards d’euros par an

 Moduler l’impôt sur les sociétés en fonction du comportement des entreprises : augmenter l’impôt pour celles qui contribuent à la financiarisation de l’économie ; réduire l’impôt pour celles qui favorisent l’emploi, les salaires, l’investissement, la préservation de l’environnement...
 Introduire les revenus dans le calcul des taxes locales (taxe d’habitation, taxe foncière).
 Taxer davantage le capital en introduisant une véritable taxe sur les transactions financières visant l’ensemble des transactions à des taux suffisamment forts pour réduire la financiarisation de l’économie.
Recettes attendues 24 milliards d’euros par an

Ces transformations du système fiscal le rendrait plus juste et seraient favorables économiquement à une très grande majorité de citoyens. Elles permettraient également de rendre le système plus efficace en réorientant l’économie vers l’emploi et une meilleure rémunération des salaires.

En outre cette réforme du système dégagerait des recettes supplémentaires afin d’assainir les finances publiques et de financer les services publics utiles à toute la population.

Il faut aussi rappeler que les intérêts de la dette pèsent plus de 40 milliards dans le budget de l’État. Lui permettre d’emprunter directement auprès de la Banque centrale européenne, sans passer par les banques, réduirait nettement cette charge qui profite exclusivement aux marchés financiers.

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