Frais d’incidents bancaires : jackpot pour les banques ?
Près d’un consommateur sur quatre dépasse tous les mois son autorisation de découvert. Les frais d’incident ainsi facturés génèrent 6,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour les banques et aggravent les difficultés des consommateurs, y compris des plus vulnérables.
CCSF et Gouverneur de la Banque de France : des pistes minimalistes
Comité consultatif du secteur financier (CCSF) et gouverneur de la Banque de France, devant l’inefficacité des mécanismes d’encadrement des frais d’incidents bancaires viennent de présenter de nouvelles propositions. Si elles vont dans le bon sens, elles sont notoirement insuffisantes pour mettre un terme aux excès d’un modèle bancaire déséquilibré.
Et ces dispositions, dont certaines ont déjà été promises (et jamais mises en œuvre), ne suffiront pas, même combinées, à changer réellement la donne.
Pour enfin mettre un terme à des pratiques maintes fois dénoncées, notamment par des organisations de consommateurs, il y a nécessité d’un programme d’actions plus juste et ambitieux.
Lire en pièce jointe le communiqué de presse de l’Union Nationale des associations familiales (UNAF), de l’UFC Que choisir, de Familles rurales et de la fédération CGT Banques et assurances,
ainsi que le courrier commun adressé à Bruno Lemaire par les Fédérations CGT des Finances et de Banques et assurances :