Il ne se passe pas de semaine sans que des milliers de salariés et de citoyens n’expriment leur rejet de ces politiques dans un pays ou un autre. Quelques exemples non exhaustifs :

– le 14 septembre, à l’appel de la FGTB, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans un des quartiers les plus chics de Bruxelles pour revendiquer une fiscalité plus juste et dénoncer les « rentiers », notamment français, qui viennent profiter du système belge ;

– le 15 septembre, une marée humaine a envahi Madrid à l’appel des CC.OO, de l’UGT et de nombreuses organisations du mouvement social sous le mot d’ordre « Ils veulent ruiner le pays, il faut l’empêcher » ;

– le 15 septembre, 100 000 personnes ont défilé dans les rues de Lisbonne et de Porto, réclamant la démission du gouvernement et scandant « Dégage ! Le FMI, c’est Faim et MIsère » ;

– le 26 septembre, grève nationale de 24h en Grèce ;

– le 28 septembre, grève générale dans la fonction publique en Italie, à l’appel de la CGIL et de l’UIL, pour dénoncer les coupes dans les dépenses publiques ;

– le 7 octobre, plusieurs milliers d’Espagnols sont à nouveau descendus dans la rue pour exiger que le gouvernement consulte les citoyens par référendum sur sa politique ;

– du 8 au 12 octobre, journée européenne d’actions et de mobilisations pour le développement de l’industrie et de l’emploi, à l’appel d’IndustriAll European Trade-Union, nouvelle organisation qui regroupe les trois fédérations européennes de la Métallurgie, du Textile- Cuir-Habillement et de l’Énergie, des Mines et de la Chimie ;

– le 18 octobre, nouvelle grève nationale en Grèce contre les mesures d’austérité ;

– le 20 octobre, manifestation à Londres, à l’appel des syndicats pour un « Avenir qui marche » ;

– le 20 octobre, manifestation nationale à Rome, à l’appel de la CGIL, sous le slogan « Le travail d’abord ».

(sources : CES, CC.OO, UGT, CGIL)