Demande d’ouverture de négociations sur le pouvoir d’achat, l’emploi et les services publics

Fédérations des Finances CGT, FDSU, FO, CFDT et UNSA

Réunies, le jeudi 21 septembre 2006, nos fédérations syndicales ont constaté le refus réitéré du Gouvernement d’ouvrir un véritable processus de négociation sur les questions clés du pouvoir d’achat, de l’emploi et des services publics.

Dans les fonctions publiques, les contentieux salariaux accumulés depuis l’année 2000 demeurent entiers. La revalorisation de 0,5 % de la valeur du point de l’indice au 1er juillet et le point d’aumône au 1er novembre ne permettront pas le maintien du pouvoir d’achat au titre de l’année 2006.

De plus, au Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, il est inacceptable que les Ministres se refusent à ouvrir un véritable processus de négociation sur l’indispensable revalorisation tant des régimes indemnitaires que des frais de déplacement remboursés.

Sur l’emploi, le Gouvernement persiste dans la mise en oeuvre d’une politique dogmatique de réduction de l’emploi public. Ce sont plus de 15 000 emplois budgétaires qui, en solde, seraient supprimés au titre du projet de loi de finances 2007.

Au Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, les contrats dits de « performances » pour la période 2006/2008 ont pour objectif essentiel la suppression de milliers d’emplois, la réduction des dotations budgétaires alors que les services ne disposent plus aujourd’hui des moyens suffisants pour répondre aux besoins des populations.

Sur cette période, 3 890 nouvelles suppressions d’emplois ont été annoncées à la direction générale des impôts (DGI), 2 740 à la direction générale de la comptabilité publique (DGCP), 650 à la direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI), 45 à la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Les services de l’administration centrale, de l’industrie et de l’Insee subiront également de nouvelles suppressions d’emplois.

Dans un tel contexte, les personnels subissent aujourd’hui une dégradation sans précédent de leurs conditions de travail et de vie qui pourrait être encore plus forte si aucune réponse concrète n’était apportée à propos des modalités de financement de notre système de protection sociale complémentaire.

Par ailleurs, le Gouvernement, à l’image de la privatisation de GDF, poursuit et amplifie la casse des services publics, des politiques et des missions publiques.

Au Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, cette politique se traduit par la privatisation, l’externalisation et l’abandon de toute une série de missions publiques, des modifications profondes des conditions de mise en oeuvre de ces dernières au détriment de leur efficacité économique et sociale, la contraction et la perte de compétence des réseaux.

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