Retraites : la CGT ouvre le débat
La CGT engage un grand débat national sur l’avenir des retraites. Vous y avez toute votre place, que vous soyez jeune ou vieux, actif ou retraité, homme ou femme, que vous soyez salarié du public ou du privé.
Certains s’emploient à vous priver du droit à la parole, du droit d’exprimer vos attentes, en assénant des affirmations péremptoires, voire des contrevérités. À les entendre, l’équation serait simple et les leviers limités. Il n’y aurait d’autres choix que de poursuivre dans la voie tracée par les précédentes réformes. Celle de l’allongement sans fin de la durée de cotisation, celle du report de l’âge légal du départ en retraite, celle de toujours plus de sacrifices et de toujours plus d’inégalités.
Cette réforme pourrait une nouvelle fois être vite bouclée, sur votre dos, contre vos attentes, en contradiction avec la nécessaire revalorisation du travail et pour la plus grande satisfaction des patrons et du Medef.
À l’opposé, la CGT considère que la question des retraites concerne tout le monde, qu’elle engage l’avenir de la société et que la société – donc chacun d’entre nous – doit se prononcer.
En toute connaissance de cause et en toute transparence. En disposant de toutes les informations et en examinant toutes les propositions. La CGT fait ainsi le pari de l’intelligence collective pour apporter des réponses praticables, efficaces et durables permettant de répondre aux besoins sociaux, collectifs et individuels.
Comment prétendre que notre système de retraite, né au lendemain de la guerre, dans une période de pénurie, serait aujourd’hui impossible à maintenir dans une société riche de davantage de qualification, de plus de avoir et d’une productivité sans commune mesure avec ce que nous avons connu ? Comment prétendre qu’il faudrait aujourd’hui en rabattre sur le niveau de notre protection sociale quand la crise que nous traversons montre qu’elle constitue un rempart contre davantage de récession ?
Dans ce document, la CGT vous présente les analyses et les propositions qu’elle soumet au débat.