Petites structures de restaurations collectives : Halte au démantèlement

Un groupe de travail s’est tenu le 14 février à notre demande sur les petites structures de restaurations collectives.

En effet, depuis bientôt un an il s’avère que plusieurs petites structures ont complètement disparu, et ce sans aucune concertation avec les représentants du personnel.

En 2017, 12 restaurants financiers ont fermé et pour l’année 2018, 44 structures vont faire l’objet d’un diagnostic !

Ce qui fait en deux ans 56 restaurants en moins sur les 237 existants. Il existe donc dans les faits un plan massif de démantèlement des petites structures de restauration collective.

En clair, la DGFIP, n’en fait qu’à sa tête, elle décide unilatéralement, en informant juste le secrétariat général du ministère et quelquefois les directions de supprimer purement et simplement des restaurants au prétexte qu’ils ne sont pas rentables.

Mais est-ce que la restauration doit avoir pour but d’être rentable ?

Pour la CGT la restauration collective est de la responsabilité sociale de l’employeur et participe au bien-être au travail. Elle devrait être une priorité absolue dans le contexte de détérioration grandissante des conditions de vie au travail.

Derrière le discours d’affichage, dans notre ministère, la priorité est au contraire de supprimer des petites cantines au nom de l’absence de viabilité économique. Dans ces conditions, il existe sur le territoire national de fortes inégalités de traitement entre les agents.

Le Ministère cultive en fait l’irresponsabilité sociale. Nous exigeons de lui la concrétisation de ses belles déclarations d’intention. A cet égard, nous rappelons les termes de la note du Secrétariat Général du 27 décembre 2016 adressée aux présidents de CDAS, qui est parfaitement claire sur les orientations pour l’action sociale ministérielle :
« La restauration reste un besoin social de base avec des dépenses dont le niveau est resté peu impacté par l’effet de la baisse des effectifs. La réponse prioritaire reste actuellement celle de la restauration collective... ».

Chaque agent ne devrait-il pas pouvoir déjeuner à un prix identique partout ?
La logique de l’administration est purement une logique comptable au détriment des personnels.
La tendance est de distribuer des cartes Apétiz (titres-restaurants dématérialisés) afin de ne plus avoir à gérer la restauration collective lorsque la fréquentation est, soit-disant, inférieure à 20 % ou 30 % de l’effectif du site.

Mais ces cartes coûtent plus que le prix d’un repas moyen et ne permettent pas aux agents de manger correctement, puisque la valeur faciale est de 6€, dont 3€ sont payés par l’agent.

La fédération des Finances CGT invite les agents à défendre leur restauration collective et à se réunir partout où ils le pourront afin de porter haut et fort leurs revendications.

Les représentants en CNAS : Christine Léveillé, Aurélien Quintana, Yannick Massiet, Thao Bui, Astrid Bauras. Expert : Olivier Turlotte

à télécharger : le compte rendu et la déclaration liminaire CGT.

Compte rendu groupe de travail
déclaration liminaire CGT
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