Sur tous les sites de l’Agraf de moins en moins de salariés sont en activité. Dans les satellites (restaurants qui ne préparent pas les repas), ainsi que sur le restaurant de Noisiel, un seul salarié-e est en poste sur site.
L’agent de restauration se doit de préparer la salle, gérer la cuisine, d’assurer le service, nettoyer la vaisselle et effectuer la désinfection...

Comment est il possible de tout gérer seul ? Pourquoi l’AGRAF ne met pas suffisamment de personnel dans les restaurants ? L’association préfère-t-elle les mettre en situation de chômage partiel afin de faire de la trésorerie sur le dos des agents et des salariés ?

C’est inadmissible !

Quant à la gestion des ressources humaines, elle est déplorable et dénoncée de longue date par les représentants des personnels.
L’an dernier nous avions demandé à être reçus par le sous-directeur aux politiques sociales afin d’évoquer les problèmes que rencontrent les personnels pour aller déjeuner ainsi que les dysfonctionnements divers et variés qui concernent les salariés de l’association.

Aujourd’hui, qu’en est il ? Démissions, licenciements, ruptures conventionnelles se
succèdent les unes aux autres. A l’occasion des négociations annuelles obligatoires (NAO) la direction s’est engagée au maintien de l’emploi en contrepartie d’aucune augmentation des salaires. Mais ceci ne signifie nullement de remplacer les départs, seulement de garantir l’emploi à celles et ceux qui le souhaitent.

Le Ministère de l’Economie des Finances et de la Relance se dit exemplaire quant à la sauvegarde de l’emploi ! Mais il ne se l’applique pas.

La fédération des Finances CGT, la section Finances publiques CGT Paris demandent que tous les moyens nécessaires soient mis en œuvre pour une restauration collective de qualité pour toutes et tous.

Le 6 avril 2021

• Tract-pétition : Que se passe-t-il à l’AGRAF ?