Logement, restauration, et maintenant loisirs : la logique de la tronçonneuse
Le conseil de surveillance d’Education, Plein Air Finances (EPAF) était convoqué ce mardi 27 novembre 2018 dans un contexte budgétaire toujours aussi contraint et avec des agents qui subissent des pertes de pouvoir d’achat cumulées depuis plus de 10 ans.
Tandis que la subvention pour 2018 à l’association ALPAF fait l’objet d’une reprise de 4,9 millions d’euros (M€), la subvention pour EPAF en 2019 reste inchangée à 24,2M€ alors que l’association prévoit d’ores et déjà un déficit de 554 000€ pour l’année 2019.
Des travaux sont à prévoir dans les résidences d’EPAF, qui va les financer quand on voit le peu d’investissements immobiliers prévus sur le budget d’action sociale ?
Aucune information sur les audits en cours concernant EPAF n’a été donnée aux fédérations syndicales et la création d’un opérateur unifié de l’action sociale est toujours envisagée par le Secrétariat Général.
Cela laisse planer sur l’activité d’EPAF de grandes incertitudes et attise les plus vives inquiétudes tant pour les personnels d’EPAF que pour les bénéficiaires de l’action sociale sur la survie d’EPAF en tant qu’opérateur ministériel de tourisme social.
une situation catastrophique
La situation à EPAF est devenue catastrophique : 4000 colons de moins depuis 2009 soit une baisse de 28% et 100 000 nuitées de moins depuis 2010 soit une baisse de 70%, telle est la réalité des chiffres.
Ces baisses impressionnantes ont certes des causes externes liées aux évolutions sociologiques et familiales (familles recomposées, surprotection des enfants).
Cela étant, le choix de la baisse de réservation de nuitées auprès de prestataires extérieurs a réduit l’attractivité d’EPAF.
Le manque d’investissement de l’État propriétaire a fait que le parc immobilier d’EPAF est vieillissant et souvent obsolète au regard des attentes actuelles.
la suite du communiqué interfédéral ci dessous :