Le 8 mars, on arrête tout, toutes et tous pour gagner l’égalité !
En 2025, la CGT appelle aux côtés d’autres organisations syndicales et associations féministes à une grande mobilisation dans le cadre de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
En 2025, la CGT appelle aux côtés d’autres organisations syndicales et associations féministes à une grande mobilisation dans le cadre de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Cette journée de mobilisation du 8 mars est importante pour nous permettre de revendiquer l’égalité concrète entre les femmes et les hommes, sur les salaires et les retraites, sur les déroulements de carrières et l’accès aux responsabilités, sur la santé des femmes, sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, sur la conquête du temps libre.
Des solutions existent et la CGT porte des revendications ambitieuses sur ces questions comme la transposition dans le droit français de la directive européenne sur la transparence des rémunérations, l’adoption d’une loi-cadre intégrale pour prévenir et lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail et pour protéger les femmes victimes de violences, le renforcement des services publics, notamment dans le domaine du soin et du lien.
Dans nos ministères économiques et financiers à Bercy et dans nos établissements du secteur semi-public, nous sommes loin du compte en matière d’égalité entre les femmes et les hommes. Et l’arbre de la communication de nos directions générales ne saurait cacher la forêt des besoins concrets encore insatisfaits.
L’absence de moyens investis dans cette politique de l’égalité femmes-hommes conduit les MEF et les établissements du semi-public à ne proposer que des mesurettes axées essentiellement sur la communication, l’information et la formation.
Ainsi à Bercy, l’absence de moyens financiers a conduit à abandonner la négociation sur l’égalité salariale et les déroulements de carrière. Les propositions portant sur la lutte contre les VSS pourraient s’avérer insuffisantes, pour ne pas dire indigentes. Quant aux conditions de travail, lorsque celles-ci se dégradent pour l’ensemble des personnels, en raison de la réduction des effectifs et des implantations de services, ce sont souvent les femmes qui se trouvent en première ligne de cette dégradation. Et tout cela dans des ministères qui ne cessent pourtant de se vanter du label égalité obtenu auprès de l’AFNOR.
Le 8 mars, la fédération des Finances CGT vous appelle, tous et toutes, à vous mobiliser par la grève féministe et dans les manifestations et rassemblements organisés sur tout le territoire pour porter très fort notre exigence d’une véritable politique en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes et pour mettre nos ministères et nos employeurs face à leurs responsabilités en tant qu’employeurs.
Le 8 mars sera #UnJourSansNous :
pour gagner l’égalité au travail et dans la vie,
on arrête tout.
Tou·tes en grève et en manifestation !