Négociations salariales à la Banque de France : ça ne passe pas !

0%, c’est ce que propose le gouverneur de l’organisme public aux organisations syndicales,
0%, justifiés avec une mauvaise foi éhontée, limite pourrait-on dire du « foutage de gueule ».

La rémunération moyenne de l’ensemble des agents aurait augmenté de façon trop brutale, et on n’est plus dans une période où certains privilèges seraient acceptables.

Dire ça à des agents dont l’ensemble des salaires cumulés a baissé de plus de 15%, dire ça à des agents dont le salaire moyen a chuté de presque 6% , dont la masse salariale a baissé également de près de 15% relève à minima de la provocation.
A la banque de France, on travaille plus, on rapporte beaucoup plus, et pour bien moins cher.. !

Bien sûr, en faisant jouer la RMPP (Rémunération Moyenne des Personnes en Place), on arrive à la même conclusion que le gouverneur, mais celui ci oublie sans doute de préciser que les (gros) gains de quelques cadres (très) supérieurs -en 10 ans, leurs salaires ont augmenté de 35%- cachent la stagnation, si ce n’est la perte conséquente de pouvoir d’achat de l’immense majorité des personnels.

Les dividendes de la Banque, qui contribuent au budget de l’état ont quant à eux augmentés de 164%, et c’est bien le travail de ces agents, sanctionnés financièrement, qui permet à la Banque de servir à l’Etat un dividende de près de 20% de ses fonds propres, une rentabilité sans commune mesure....

Les moyens pour parvenir à une juste rémunération existent donc, et les personnels sauront le rappeler à leurs dirigeants. Dans ces conditions, et si rien ne bouge, si l’été est chaud, la rentrée le sera sans doute bien plus !

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