Compte-rendu du groupe de travail amiante du CSAM
Ce groupe de travail a permis de faire avancer des dossiers importants :
– la situation des agents des anciens Centres de Contrôle des Véhicules (CCV) ;
– la protection des personnels de nettoyage intervenant sur des dalles Vinyl-Amiante (DVA).
Mais nous sommes toujours en attente d’un accès sans condition des représentants du personnel à la DTAthèque. Nous attendons la réponse ministérielle positive qui nous a été promise.
Et le suivi des Cités administratives, des Immeubles à Grande Hauteur et des bâtiments dit « Pailleron » se poursuit activement.
Signalons tout de même que :
– la signalétique amiante des bâtiments domaniaux stagne, les Chefs de Service réfractaires sont toujours couverts par leur hiérarchie et que cette signalétique est parfois illisible, volontairement ou pas ;
– le refus de FS (formation spécialisée santé au travail) de site par les Préfectures (dans les cités, mais pas que) empêche une réelle prise en compte du risque amiante ;
Nous l’avons déjà affirmé depuis plusieurs GT.
Mais les fédérations constatent que les réorganisations locales sous l’égide des préfets augmente à nouveau le nombre de sites amiantés alors que leur nombre global baisse. Nous savions que le transfert de la Direction Immobilière de l’État de Bercy vers la Fonction Publique aurait des effets désastreux. Ils sont là, et pas seulement sur le sujet amiante.
Et manifestement, le gouvernement comme le ministre, ne souhaite pas consacrer les crédits nécessaires à un plan national de désamiantage. La santé des agents est sacrifiée à un pseudo-réalisme budgétaire qui coûte déjà et coûtera demain en maladies et souffrances des personnels.
La prévention en Santé au Travail, de façon générale, mais particulièrement face à des cancérogènes avérés, est jugé secondaire dans les préoccupations affichées au plan national et par les Préfets.
Nous regrettons ce choix meurtrier !
Une grande partie du Groupe de Travail a été consacré à des situations locales de contaminations avérées et possibles qui se multiplient.
C’est pourquoi les fédérations ont présentées une résolution qui décrit l’aggravation de la situation et les mesures nécessaire à :
– protéger agents et personnels des entreprises extérieures de contaminations par l’amiante ;
– recenser les expositions et délivrer les attestations légales, ce qui est de plus en plus contesté par les directions locales, voire nationales ;
– faire reconnaître les maladies professionnelles.