Bien au delà des conditions matérielles du travail, des outils ou équipements mis à leur disposition par l’employeur, c’est sur le contenu même de ce travail, ses conditions de mise en œuvre, sa finalité que les échanges ont été les plus nombreux.
Et il semble bien que ce soit ces derniers éléments qui participent le plus au mal être, à la souffrance que ressentent nombre de collègues, sans aucun repère devant les mutations perpétuelles qu’elles et ils doivent subir, sans retour d’expérience ni écoute réelle et attentive de leurs avis.
Le constat, largement partagé est affligeant. Les témoignages sont nombreux, tant dans les administrations de Bercy que dans le secteur semi public financier et révèlent une véritable souffrance, allant parfois jusqu’à des actes irréversibles.
Le rôle et les pouvoirs des CHS-CT sont importants, reconnus comme efficaces par beaucoup. Leur analyse, relayant les constats des salarié-e-s remet en cause une certaine idée, une certaine forme donnée au travail par l’employeur, d’un avis général très peu soucieux de la santé de ses employé-e-s, malgré de beaux discours et la multiplication des journées « savoir gérer son stress », stress par ailleurs procuré par les formes et le contenu donné au travail !

Dès lors, on trouve peut être là une réponse à la réforme des instances représentatives des personnels, et la quasi disparition des CHS !!